Mes trois piliers du coaching : Santé, Sens, Performance
- Yann Fréhel
- 18 août
- 4 min de lecture
Un jour, j’ai commencé à me dire :
« Et si je pouvais fabriquer mes compétences au moment où j’en ai besoin ?
Booster mes potentiels quand c’est nécessaire ?
Amplifier ce qui compte vraiment pour moi ?
Me recentrer sur qui je suis ?
Donner du sens à mes choix professionnels ?
Et puis cette question lancinante : quel est le prix de ma santé pour mon entreprise ? »
C’est ce chemin qui m’a mené, pas à pas, vers la formation, le coaching et plus encore…
Du scepticisme à la découverte
Soyons honnêtes : au départ, je n’y croyais pas vraiment.
Tout a commencé en 2015, alors que je cherchais simplement à améliorer mes compétences en pédagogie et en ingénierie de formation.
J’ai découvert des outils puissants :
la PNL,
la systémique,
la théorie organisationnelle de Berne
et bien d’autres…
Au début, ces approches étaient loin de mon esprit, plus proche de l’analyse technique et scientifique. J’étais sceptique.
Mais très vite, à force d’expérimenter, j’ai dû me rendre à l’évidence :
Ca marche, et même très bien.
Un détour… puis une nouvelle route
Pendant 44 ans, j’ai évolué dans secteur du bâtiment, chantier, ingénierie, gestion, direction d’entreprise familiale…
Autant dire que je connais une des difficultés majeures du métier de chef d’entreprise et de dirigeant : trouver et gérer les compétences.
Pas seulement des bras. Pas seulement des CV. Mais de vraies compétences. Et surtout, celles qu’on ne trouve pas dans les manuels techniques : le savoir-vivre.
À l’époque, cette compétence était quasiment inexistante dans notre secteur. On parlait productivité, délais, savoir-faire opérationnel… mais jamais de communication, d’intelligence relationnelle ou d’équilibre. Pourtant, c’était souvent là que tout se jouait : dans la manière de collaborer, de gérer les tensions, de créer de la confiance.
Comme ces compétences n’étaient pas disponibles, j’ai décidé de les construire moi-même. En 2014, j’ai créé mon propre organisme de formation. Un nouveau chapitre commençait.
Premier pilier : l’expérience
Soyons clairs : je ne me suis pas improvisé coach ou consultant.
Accompagner, surtout des chefs d’entreprise et des dirigeants, c’est d’abord avoir vécu leurs expériences.
Vivre les pressions (elles sont nombreuses !),
les nuits blanches,
les décisions difficiles,
les erreurs et les victoires.
J’ai connu la charge mentale qui ne s’éteint jamais, même une fois rentré chez soi.
J’ai connu cette sensation d’épuisement qui guette quand on veut tout porter seul.
Et cette solitude du dirigeant, si particulière : être entouré de collaborateurs et pourtant n’avoir personne avec qui partager vraiment le poids des décisions.
C’est ce bagage, fait de réussites mais aussi d’usure et de doutes, qui a forgé ma légitimité d’accompagner d’autres dirigeants.
Mon premier pilier, c’est l’expérience.
Deuxième pilier : la formation
J’ai eu la chance – ou plutôt j’ai fait le choix – de m’entourer de formateurs remarquables. Des professionnels exigeants, rigoureux, qui m’ont transmis bien plus que des outils : une manière de penser, une qualité de présence, une éthique du métier.
Depuis mes débuts, la formation n’a jamais cessé. Chaque année, j’y consacre l’équivalent de plusieurs semaines. Explorer de nouvelles approches, perfectionner mes compétences, revisiter mes pratiques… C’est un chemin sans fin, et c’est ce qui fait la richesse de ce métier.
Transformer mon vécu en compétences transmissibles, ancrer le terrain dans la théorie, croiser les disciplines : voilà ce que m’apporte la formation continue.
La formation n’est pas un diplôme accroché au mur, c’est un chemin permanent, un engagement dans la durée.
Mon deuxième pilier : la formation.
Troisième pilier : l’appartenance
Dans ce métier de la relation, il n’y a pas de place pour l’improvisation.
La déontologie n’est pas un supplément d’âme, c’est un socle.
Être membre de NLPNL et de l’Association Des Coachs de Santé n’est pas pour moi un label décoratif : c’est l’engagement d’un cadre clair, exigeant et respectueux.
La supervision régulière, les échanges entre pairs, le travail en groupe sont autant de garde-fous indispensables.
Parce que tout coach, aussi expérimenté soit-il, peut être aveuglé par ses propres angles morts.
Parce que c’est dans l’échange avec d’autres que se construit la vigilance éthique.
Ces cadres garantissent une pratique professionnelle alignée et respectueuse, au bénéfice direct de mes clients.
Mon troisième pilier : l’appartenance.
Trois piliers… éclairés par la santé
Trois piliers, donc : expérience, formation, appartenance. Mais ce qui fait ma différence : l’éclairage santé.
Là où certain coach où formateur se concentre surtout sur la performance, les compétences ou la communication, j’intègre aussi la dimension invisible mais décisive :
l’équilibre personnel,
la prévention de l’épuisement,
la gestion de la charge mentale
la préservation de l’énergie dans la durée
Concrètement, cela permet à mes clients de :
progresser sans sacrifier leur santé ni celle de leurs équipes,
trouver des solutions qui tiennent sur le long terme,
concilier performance professionnelle et équilibre de vie,
donner plus de sens à leurs choix et à leur rôle de dirigeant.
C’est cette approche globale – à la fois stratégique, humaine et préventive – qui donne un avantage décisif : un accompagnement qui ne se contente pas de faire grandir les compétences, mais qui protège aussi la personne qui les porte.
Parce que derrière chaque compétence, il y a une personne : je développe les deux.



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